Les métiers du social
Dans ce document, trouvez toutes les informations relatives aux métiers du social, de sa définition au cursus en passant par un témoignage !
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L'humain au coeur des métiers
Le social regroupe des services répondant aux besoins des personnes qui ne sont pas autonomes dans leur quotidien, ou qui sont confrontées à des difficultés socio-économiques : nos aînés, les mineurs, les personnes handicapées, les immigrés, les victimes de violence et/ou d’addiction, les détenus, les personnes sans domicile fixe, les demandeurs d’emploi de longue durée.
L’intervention du travailleur social s’inscrit historiquement dans les valeurs républicaines, le respect des Droits de l’Homme et du Citoyen, et la Constitution Française. Il met ses connaissances juridiques et administratives au service des personnes, familles ou groupes en difficulté, en les aidant à s’insérer socialement et/ou professionnellement. Il n’est pas là pour faire les choses à la place des personnes, mais seulement pour soutenir et/ou conseiller chacune d’elles dans ses fragilités. Toutes ces professions sont soumises à une obligation de discrétion, et à la confidentialité des entretiens avec le public auprès duquel il intervient.
Pour exercer dans ce domaine, il faut savoir faire preuve de bienveillance, d’écoute, être organisé, aimer travailler en équipe, tout en gardant «la bonne distance émotionnelle»...
Les 5 grands domaines du secteur social
Des emplois, des métiers d'avenir en Normandie
Une part importante des travailleurs sociaux est recrutée par les Collectivités Territoriales (Conseils Départementaux, CCAS, Hopitaux), les organismes de sécurité sociale, le secteur associatif, et dans une moindre mesure, les grandes entreprises.
Sont régulièrement recrutés des assistants sociaux, des assistants familiaux, des éducateurs, des acteurs de la protection de l’enfance depuis la prévention spécialisée jusqu’au milieu ouvert.
Formations & diplômes
Pour entrer dans ces cursus, il faut s'assurer très tôt des critères d'admissibilité et du calendrier de pré-inscription sur le site Parcourssup, car les épreuves de sélection ont lieu avant le BAC.
Diplôme d'Etat (DE)
Niveau 3
DEAES : Accompagnement éducatif et social,
DEAF : Assistant Familial.
Niveau 4 (BAC)
DETISF : Technicien de l'intervention sociale et familiale, moniteur éducateur,
DEME : Moniteur Educateur,
TMA : Titre Moniteur d'Atelier.
Niveau 5 (BAC + 2)
Médiateur familial,
BTS ESF : économie sociale & familiale,
BTS SP3S : Services & prestations des secteurs sanitaire et social,
DUT carrières sociales option gestion urbaine.
Niveau 6 (Licence) Assistant de service social, éducateur spécialisé, éducateur technique spécialisé, conseiller en économie sociale familiale, éducateur de jeune enfant, diplôme d'Etat relatif aux fonctions d'animation, certificat d'aptitude aux fonctions d'encadrement et de responsable d'unité d'intervention sociale (CAFERUIS).
Niveau 7 (Master)
Educateur de la protection judiciaire et de la jeunesse, conseiller pénitentiaire d'insertion et de probation.
Les autres diplômes :
CAP agent de prévention et de médiation, auxiliaire de vie sociale,
BACS PROFESSIONNELS : accompagnement soins et services à la personne, services de proximité et vie locale.
ET DEMAIN?
La Région Normandie soutient l'activité de formation de 17 établissements dédiés au travail social, préparant 13 diplômes d'Etat de niveau 3 à 7, et participe chaque année à la formation de 4 000 étudiants post BAC, toutes formations confondues. La Région instruit des demandes de bourses d'études.
Je n'ai pas choisi cette orientation au lycée. J'ai fait le choix de ce métier au terme d'un parcours professionnel de plusieurs années, grâce au financement d'un Congé Individuel de Formation, après avoir fait un bilan de compétences. Le point commun de toutes ces expériences, c'est la relation à l'autre.
L'objectif de l'accompagnement est, avec la personne suivie, de construire un parcours d'insertion professionnelle. Je suis en relation régulière avec les travailleurs sociaux et les partenaires de l'insertion pour envisager de possibles cheminements et levées de freins, ainsi qu'avec les acteurs économiques. Il y a parfois tellement de détresse qu'il faut repartir du stade de l'estime de soi. Une de mes plus belles histoires concerne l'accompagnement d'une jeune mère au foyer avec ses 4 enfants, tributaire de son mari violent qui buvait, bénéficiaire du RSA.
Après une prise de conscience de la situation, je l'ai orientée vers un chantier d'insertion. Depuis un an et encore aujourd'hui, elle réalise des remplacements comme employée en libre service. Dernièrement, je l'ai croisée en ville toute souriante : grâce aux différentes actions menées (ateliers d'estime de soi, de confiance en soi, ...) et au travail commun effectué durant l'accompagnement en lien avec les partenaires, elle se prépare à passer son permis.